Les indispensables pour un bon scellage par induction

Dans cet article nous traiterons le sujet de l'application pratique du système d'induction.

L'expérience des professionnels de CAP Sealing Products dans le domaine du scellage par induction nous permet de disposer d'un vaste registre des problèmes avec lesquels se trouvent certains de nos clients dans l'application du scellage par induction de leurs récipients.

Pour un bon scellage par induction nous avons besoin de trois éléments de base :

  1. L'ensemble récipient-bouchon
  2. L'opercule d'induction
  3. Le scellage par induction

D'abord, nous traiterons les possibles problèmes qui peuvent résulter de l'ensemble récipient-bouchon. Les critères pour l'élection de l'un ou l'autre récipient n'ont rien à voir, normalement, avec le critère d'adaptation ou non au système de scellage par induction. Pour cette raison, et souvent, apparaissent des problèmes lorsqu'on essaye d'effectuer le scellage d'un récipient qui n'est pas pensé a priori pour cela. Nous conseillons alors, que si une entreprise a prévu que son produit reçoive une fermeture de qualité et sécurité comme le scellage par induction, qui inclut entre les conditions de recherche du récipient adéquat, la capacité du récipient d'être scellé par induction.

Les problèmes habituels lorsque l’ensemble récipient- bouchon ne s'adapte pas bien au scellage par induction sont les suivants. Nous en mentionnons ici certains :

a. Le bouchon ne fait pas la pression suffisante contre la bouche du récipient.

b. Le bouchon a une conception intérieure - p.ex. un cône intérieur qui est incompatible avec un opercule d'induction.

c. La bouche du récipient n'est pas complètement plate ou a des irrégularités.

Tous ont une solution, plus ou moins compliquée, mais elle existe et on doit évaluer son coût.

Deuxièmement, nous trouvons l'opercule d'induction. Il s'agit de l'élément qui nous permettra de fermer hermétiquement le récipient. Par conséquent, on doit choisir le matériel le plus adéquat pour cela en tenant compte du matériel du récipient et du contenu qui le remplira, comme nous l'avons déjà expliqué dans des articles précédents de ce blog. À ce stade, je voudrais ajouter la nécessité d'évaluer comme solution aux problèmes 1.a et 1.c le choix d'un matériau plus épais. Par la grosseur du matériau nous pourrions résoudre le problème du contact entre les éléments. Si ce n'est pas le cas, nous devrons chercher un joint ou MOUSSE qui nous aide à cela.

Finalement, il nous reste les possibles problèmes dans l'exécution du scellage par induction sur le récipient fermé et avec l'opercule installé. Avec chacune des scelleuses d'induction que nous utilisons, qu'elles soient automatiques ou manuelles, nous devons tenir compte de ce qui suit :

  1. La distance entre la tête de la scelleuse et la bouche du récipient.
  2. La puissance et le temps.
  3. Le caractère central de l'onde.

En ce qui concerne la distance, elle doit être aussi minimale que possible. En ce qui concerne le caractère central de l'onde, il faut tenir compte de la façon dont l'onde d'induction est émise pour comprendre que plus le récipient est centré par rapport à l'émission de l'onde, meilleure sera le scellage. Et en ce qui concerne la puissance et le temps, nous recommandons d'effectuer des essais de mineure à majeure puissance et en temps pour ajuster et adapter la puissance à chaque type de récipient jusqu'à ce qu'on vérifie un scellage parfait. Si le réglage est trop fort, on notera une odeur à brûlé ou, simplement, que les opercules ne sont pas collés à la bouche.

Au-delà de ces trois grands blocs de possibles problèmes, il existe un autre type de problèmes liés au récipient du produit. S'il s'agit d'un récipient automatique très rapide ou agressif, des restes de contenu pourraient se trouver dans la bouche du récipient et rendre difficile son scellage correct.